Adil Rami est arrivé à Porto en septembre 2020 et a porté le maillot de Boavista pendant une saison. Cependant, à l'été 2021, les deux parties ont décidé de se séparer d'un commun accord. Une résiliation à l'amiable a été convenue, dans le cadre de laquelle le club devait verser plusieurs sommes à son ex-joueur. Le problème, c'est que Boavista n'a jamais été prêt à payer quoi que ce soit. La FIFA, saisie par les représentants légaux d'Adil Rami, a examiné la situation et a finalement tranché en faveur du champion du monde 2018.
Sans oublier les intérêts...
Comme le rapporte RMC, l'instance mondiale du football s'est penchée sur le sujet depuis octobre 2021, date à laquelle le dossier a atterri sur son bureau, et a confirmé le 2 février dernier le fait que Boavista devrait payer plus de 200 000 euros au défenseur de l'ESTAC. Cette somme sera encore plus élevée si l'on y ajoute les intérêts de retard constatés. En outre, la FIFA stipule que le club portugais ne peut pas procéder à de nouvelles acquisitions tant qu'il n'a pas réglé sa dette envers Adil Rami.
Adil Rami, qui a porté 22 fois le maillot de Porto, est entre-temps retourné en Ligue 1 et joue désormais pour Troyes.