Des soupçons de dopage contre le Racing 92

Des soupçons de dopage contre le Racing 92

Le Racing 92 a remporté son premier titre de Champion de France en juin dernier, au Camp Nou à Barcelone, contre Toulon. Selon des analyses d'urine, il semblerait que trois joueurs du club aient cependant eu recours au dopage.

La joie des supporters du Racing 92 suite à la victoire de leurs idoles contre Toulon en Finale du Top 14 2016 pourrait bien être ternie par une affaire de dopage. A l'occasion de cette finale, l'Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) avait en effet effectué un contrôle de tous les acteurs du match.

Effectué à Barcelone, en dehors du territoire français, ce contrôle avait surpris tout le monde. Il était pourtant parfaitement en règle, en vertu d'accords bilatéraux signés entre la France et l'Espagne.

lefigaro.fr Dan Carter et Joe Rokocoko. lefigaro.fr

Les urines prélevées à cette occasion viennent d'être analysées, et il semblerait que trois joueur du Racing aient fait usage de corticoïdes, un produit dopant. Il s'agirait des Néo-Zélandais Dan Carter et Joe Rokocoko, ainsi que de l'Argentin Juan Imhoff.

Selon les premiers éléments de l'enquête de l'AFLD, ces trois hommes ne bénéficiaient pas d'Autorisations d'Usage à des fins Thérapeutiques (AUT). Ils se seraient donc rendus coupables de dopage.

Pris dans la tourmente, Dan Carter et Joe Rokocoko ont tenu à contre-attaquer par l'intermédiaire de leur agent, Simon Porter. Ce dernier a en effet expliqué au journal néo-zélandais New Zealand Herald que les deux joueurs avaient bien pris des corticoïdes, mais en raison de blessures.

lequipe.fr Juan Imhoff. lequipe.fr

Dan Carter prenait ainsi de la cortisone pour une blessure au mollet, et Joe Rokocoko était quant à lui sous traitement pour une blessure au genou. Selon Simon Porter, les documents relatifs aux AUT concernant la prise de corticoïdes des deux joueurs ont bien été transmis à l'AFLD.

Simon Porter ne voit donc pas pourquoi ses deux clients se retrouvent au centre d'une polémique, et promet la plus grande transparence sur le sujet. Il affirme en outre que la Fédération française de rugby était au courant du traitement suivi par Dan Carter et Joe Rokocoko.