Le score est donc désormais de 30-29 pour Djokovic au total des confrontations et de 19-8 pour Nadal sur terre battue. Mardi, en quart de finale de Roland-Garros, l'Espagnol a pris sa revanche sur le Serbe en s'imposant en quatre sets (6-2, 4-6, 6-2, 7-6) à 1h du matin. "Rafa", qui affrontera Alexander Zverev en demi-finale vendredi, peut toujours rêver d'un 14e triomphe à la Porte d'Auteuil. Mais lors de la conférence de presse qui a suivi sa victoire, il a d'abord voulu savourer son succès, qu'il n'aurait pas forcément imaginé il y a quelques semaines après sa côte cassée à Indian Wells et les fortes douleurs au pied qui ont refait surface à Rome. "C'est un match particulier de jouer contre Novak. J'ai ressenti de l'émotion parce que ça n'a pas été facile ces trois derniers mois et demi. Voilà. Je ne vais pas parler de tout ce que j'ai vécu pendant tous ces derniers mois parce que je dois continuer à regarder vers l'avant, mais c'est vrai que ça a été trois mois un peu bizarres. Mais l'équipe m'a aidé à aller de l'avant, à aller de l'avant, et c'est ce qui a fait de ce match, sans aucun doute, quelque chose de très spécial".
Nadal : "Peu importe qui a gagné le plus de Grands Chelems".
Même si le match contre Novak Djokovic n'a pas atteint l'intensité exceptionnelle de l'année dernière, il restera dans les mémoires, d'autant plus qu'avec l'âge (Nadal aura 36 ans vendredi, Djokovic 35 fin mai), les deux légendes ne s'affronteront probablement plus aussi souvent. C'est pourquoi l'Espagnol veut profiter de l'occasion. "C'est un nouvel épisode de cette rivalité. Nous jouons les événements les plus importants depuis de nombreuses années. Ce soir, c'était un match de quart de finale, pas de finale. C'est ce qui fait la différence. Entre Novak, Roger et moi, il y a ensemble une histoire vraiment incroyable, parce que nous nous sommes affrontés lors des matches les plus importants et sur une si longue période. C'est ce qui rend cette histoire si particulière et qui me remplit d'émotion. On parle toujours de qui a gagné le plus de Grands Chelems. Pour moi, cela n'a pas d'importance, ce qui compte, ce sont les rêves que nous poursuivons. Je pense que nous avons réalisé nos rêves, nous écrivons l'histoire de ce sport parce que nous avons fait des choses qui ne se sont pas produites avant nous. Quel joueur a fait le plus de Grand Chelem, qui a le mieux écrit l'histoire, à mon avis, si on nous regarde tous les trois, notre niveau est presque le même, il n'y a pas de différence, peu importe". Mais si dimanche, il a l'occasion d'augmenter son nombre de Majeurs à 22, contre 20 pour le Serbe et le Suisse, il ne va pas se priver ...