Cornet wettert gegen "Idiots" in Roland-Garros

Cornet wettert gegen "Idiots" in Roland-Garros

Alizé Cornet n'a pas pu défendre ses chances au troisième tour de Roland-Garros samedi, car elle s'est blessée aux adducteurs et a dû abandonner face à la Chinoise Qinwen Zheng. Quand le Punlic en a rajouté une couche...

Dans le troisième set de son match du deuxième tour contre Jelena Ostapenko, Alizé Cornet a senti son tournoi de Roland-Garros vaciller. Elle a certes gagné, mais s'est ensuite blessée aux adducteurs et s'est fait une "déchirure assez importante". Pourtant, elle voulait absolument affronter la Chinoise Qinwen Zheng samedi. "Je n'ai jamais abandonné en Grand Chelem et je n'ai jamais abandonné non plus. Il était impossible de ne pas au moins essayer", a-t-elle déclaré lors de la conférence de presse.

Malheureusement, Alizé Cornet n'a pas fait de miracle et a dû abandonner après neuf jeux dans un combat à sens unique et vain (6:0, 3:0). "Je ne pouvais pas bouger sur le court, je le savais avant de rentrer chez moi. J'ai décidé d'essayer parce que c'est ma nature. J'essaie toujours de tenter ma chance jusqu'au bout. Peut-être que je n'aurais pas dû aller sur le terrain et ne pas risquer d'aggraver la situation. C'était un pari risqué, mais je voulais tenter ma chance. Après, elle ne m'a vraiment pas laissé respirer, c'est aussi en grande partie à cause d'elle que j'ai perdu 6:0, 3:0, et pas seulement à cause de la blessure".

"Cela m'a fait presque plus mal que la blessure".

La Niçoise de 32 ans n'a pas été affectée par son élimination ni par la réaction d'une partie du public alors qu'elle jetait l'éponge. "Ce qui me sidère encore plus, c'est le fait que les gens aient osé me huer sur le court quand j'ai abandonné, alors qu'on sait que je suis assez résistante à la douleur et que je n'aime pas abandonner, bien au contraire. Le public français m'étonne parfois". Les larmes aux yeux, elle a ajouté : "Ça m'a fait presque plus mal que la blessure. Il ne faut pas généraliser, il n'y avait peut-être que quelques personnes sur le terrain. Mais honnêtement, c'est exagéré. Quand on voit ce que je donne sur le terrain depuis toutes ces années, à quel point cela me tient à cœur. [...] Ça me dégoûte parce que c'est injuste et que l'injustice fait mal. La plupart peuvent comprendre ce qui se passe, mais cette poignée d'idiots vous fait mal au cœur".