Novak Djokovic n'a pas donné signe de vie ces dernières semaines en Australie. Alors que le numéro un mondial, qui a obtenu un sursis pour son séjour en Australie, attend toujours de savoir si les autorités lui permettront ou non de défendre son titre à l'Open d'Australie, qui débute le 17 janvier, la presse australienne a laissé entendre mardi que le Serbe pourrait avoir fourni de fausses preuves sur son formulaire d'entrée en Australie en cochant la réponse "non" à la question posée à tous les voyageurs à leur arrivée dans le pays, à savoir : "Avez-vous voyagé en Australie dans les 14 jours précédant votre vol ?". Pire encore, Djokovic pourrait avoir délivré un faux test positif à son arrivée en Australie afin de justifier l'exemption médicale qui lui a été accordée pour pouvoir mettre un pied en Australie alors qu'il n'est pas vacciné contre le Covid-19. Le Spiegel a examiné de très près le document qui, selon le Serbe, prouverait qu'il a été testé positif le 16 décembre et semble penser que le test PCR qui a déclenché le nouveau débat n'est pas seulement daté du 16 décembre, mais du 26 décembre.
Y a-t-il des doutes sérieux concernant le code QR ?
For timeline completeness :
Djokovic a produit un test PCR négatif daté du 22 décembre. pic.twitter.com/Kqmey80nPw
- Ben Rothenberg (@BenRothenberg) janvier 10, 2022
Si l'on en croit nos confrères allemands, il se pourrait même que le test positif en question, présenté par Djokovic, soit tout simplement un faux. Le Spiegel rapporte l'information et le journaliste américain spécialisé Ben Rothenberg évoque trois raisons : l'horodatage du code QR, daté du 26 décembre et non du 16 décembre, le numéro d'identification du test (7371999), plus élevé que celui du test négatif du 22 décembre (7320919), et le code QR du test positif, qui a d'abord affiché "résultat négatif" puis "résultat positif" sur le site officiel des autorités serbes. L'ATP a informé les joueurs qu'une falsification du test serait passible d'une suspension de trois ans. L'ATP a informé les joueurs qu'une falsification du test serait sanctionnée par une suspension de trois ans. Le magazine Der Spiegel a rapporté que les autorités serbes n'ont pas souhaité répondre aux questions des journalistes sur cette possible falsification de Djokovic, qui a néanmoins été désigné numéro 1 du tournoi mardi. De là à ce que le feuilleton se termine par un surprenant retournement de situation, il n'y a qu'un pas.