Djokovic en route vers la sortie

Djokovic en route vers la sortie

Selon la presse australienne, Novak Djokovic devrait voir le ministre de l'immigration Alex Hawke décider de son expulsion, justifiant cette décision par les erreurs que le Serbe a commises dans le formulaire d'entrée.

Le temps de Novak Djokovic en Australie est-il vraiment compté ? Le juge Anthony Kelly a ordonné lundi la libération du Serbe, qui était placé dans un centre d'accueil depuis son arrivée à Melbourne, mais le numéro un mondial ne devrait pas rester longtemps en Australie. Le quotidien australien The Herald Sun rapporte que la décision du ministre de l'Immigration, attendue pour ce jeudi, n'a pas tendance à être en faveur de Novak Djokovic. Selon un article de la loi sur l'immigration en vigueur en Australie, Alex Hawke a le pouvoir personnel de révoquer le visa accordé au Serbe. Hawke a retardé sa décision afin de prendre en compte tous les faits. Cependant, les récentes révélations sur les activités de Novak Djokovic ne plaident pas du tout en faveur du neuvième vainqueur de l'Open d'Australie. Selon le journaliste Paul Bongiorno de The Saturday Paper, le sort du joueur est même scellé.

L'Australie ne veut pas d'un "dangereux précédent".

Alors que le doute plane sur Novak Djokovic, le gouvernement australien est prêt à tout faire pour éviter un "dangereux précédent", selon The Herald Sun. Si le numéro un mondial s'est excusé pour les "erreurs" qu'il a commises ces dernières semaines, notamment pour l'imprécision de sa réponse sur son formulaire d'entrée, qui justifierait à elle seule l'annulation de son visa selon un avocat local, la véracité du contrôle positif du 16 décembre pourrait achever de convaincre Alex Hawke. Malgré les possibles troubles diplomatiques qu'une telle décision pourrait provoquer, la tendance est donc clairement à l'annulation pure et simple du visa de Novak Djokovic et donc à son expulsion immédiate d'Australie, rendant impossible au Serbe de défendre son titre au Melbourne Park. Cette sanction pourrait ne pas être la dernière puisque le natif de Belgrade risque d'être interdit d'entrée en Australie pendant trois ans et, si la falsification de son contrôle positif est confirmée, d'être suspendu trois ans par l'ATP.