Djokovic, nouvelles accusations graves

Djokovic, nouvelles accusations graves

Novak Djokovic, qui attend toujours la confirmation de son visa pour participer à l'Open d'Australie, serait désormais soupçonné par les autorités australiennes de falsification et d'utilisation de faux documents.

Outre le mensonge par omission et la déclaration "oubliée" aux autorités australiennes selon laquelle il a fait un aller-retour Cadix-Belgrade pendant Noël - "Nole" avait assuré qu'il n'avait pas voyagé pendant les 14 jours précédant son vol pour Melbourne - Novak Djokovic risque gros - très gros - si l'on en croit les recherches du journal allemand "Der Spiegel". Le Serbe aurait fait des faux pour arriver à ses fins.

Pour obtenir l'accord des organisateurs du tournoi majeur australien et justifier son entrée en Océanie sans certificat de vaccination, il a présenté des preuves attestant d'un test positif au Covid-19 le 16 décembre et d'un test négatif six jours plus tard, et le Spiegel soupçonne le "Djoker" de falsification. L'horodatage du code QR de son test positif correspond au 26 décembre et, plus compromettant encore, le numéro d'identification du test positif (7371999) est plus élevé que celui du test négatif, qui aurait été effectué le 22 décembre (7320919).

Possible suspension de trois ans

La publication allemande révèle également que le fameux code QR du 16 décembre sur le site officiel du gouvernement serbe indiquait à l'origine un "résultat négatif", avant d'être modifié en "résultat positif". Ces éléments inquiétants ne plaident évidemment pas en faveur du numéro un mondial, toujours en attente de son visa australien. Mais au-delà de sa participation au premier tournoi du Grand Chelem de l'année, Novak Djokovic risque désormais sa carrière. L'ATP a déjà fait savoir aux joueurs qu'en cas de falsification - c'est-à-dire de fraude avérée - sur la question du Covid 19, ils s'exposent à une suspension pouvant aller jusqu'à trois ans. Cette sanction pourrait signifier la fin du champion de tennis.