Gilles Simon rassure le public français : "J'ai presque envie de leur dire : c'est bon, je gagne, taisez-vous".

Gilles Simon rassure le public français : "J'ai presque envie de leur dire : c'est bon, je gagne, taisez-vous".

Après sa victoire nerveuse au premier tour contre Pablo Carreno Busta, obtenue après 1 heure du matin devant une foule excentrique, et sa victoire décisive contre Steve Johnson jeudi, jeudi, Gilles Simon a repris une place importante dans le cœur du public français pour cette édition de Roland-Garros.

A la question de savoir s'il avait déjà vécu une telle osmose avec le public parisien, le Niçois a répondu : "L'ambiance aujourd'hui (jeudi), oui, une ou deux fois, j'ai eu des matches qui se sont très bien passés. J'ai fait pas mal de Roland. Il y a quand même deux ou trois fois où ça s'est bien passé aussi. Et surtout aujourd'hui c'est de ma faute, mais j'ai des matchs où j'étais parfois aussi plus disponible pour le public qu'aujourd'hui, parce que j'étais vraiment dans la gestion de mes efforts. J'ai commencé et j'étais ultra tendu. Ça commence mal. Tu es mené 1-0, 3-0, double break, tu sens que ça va être très compliqué. J'ai mis du temps avant de me sentir bien. Et puis, quand j'ai pris le dessus et que j'ai pu faire tourner le jeu et que c'est devenu beaucoup plus déséquilibré, j'avais déjà envie de gagner et en fait, juste après, je n'avais pas envie qu'on me gêne. J'avais presque envie de dire : "C'est bon, je gagne, tout va bien, soyez tranquilles, on continue jusqu'à la fin et on passe à autre chose. C'est pourquoi j'étais moins en forme mentalement aujourd'hui".