Carlos Alcaraz, qui a déjà été programmé deux fois pour la session de nuit depuis le début du tournoi, ne semble pas inhibé, malgré son jeune âge, lorsqu'il s'agit de jouer ces matches sous pression. "Je suis à l'aise quand je joue dans de grands stades, quand je joue de grands matches, que ce soit en Grand Chelem ou ailleurs", a déclaré l'Espagnol cette semaine avec un large sourire. Hormis son deuxième tour, au cours duquel il a dû batailler pendant 4 heures et 34 minutes pour battre son compatriote Albert Ramos-Vinolas en sauvant une balle de match, celui qui a fêté ses 19 ans au début du mois n'a laissé que des miettes à ses adversaires.
Une créativité rare
Plus jeune joueur à atteindre les quarts de finale de Roland-Garros depuis Novak Djokovic en 2006, Alcaraz se distingue par son jeu offensif. Malgré son jeune âge, il dispose d'une palette de coups complète qui lui permet d'exécuter aussi bien des coups droits puissants, qui font murmurer le public, que des amortis parfaitement ciblés. "Je suis agressif tout le temps. C'est ce qui compte, que je perde ou que je gagne, que ce soient des moments difficiles ou non. Je garde mon style", confirme celui qui n'a perdu qu'un seul match sur terre battue cette saison (Sebastian Korda à Monte-Carlo).
Un mauvais souvenir pour Zverev
Alcaraz, toujours présent malgré les attentes élevées qui pèsent sur lui, vivra mardi son deuxième quart de finale en Grand Chelem, après avoir dû abandonner face à Félix Auger-Aliassime lors du dernier US Open. Son adversaire du jour ne sera pas un novice, puisque c'est la quatrième fois qu'il affronte Alexander Zverev. Alcaraz avait perdu les deux premières fois sur dur l'an dernier, avant de battre l'Allemand en finale à Madrid cette année (6-3, 6-1 en 1h02). Lors de ce tournoi, il avait réalisé une performance unique sur terre battue en éliminant peu après Rafael Nadal et Novak Djokovic. S'il veut remporter les Internationaux de France 2022, l'actuel sixième joueur mondial devra affronter l'un de ces deux monstres en demi-finale.
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