Monfils : "J'y crois toujours, il suffit d'une seule fois..."

Monfils : "J'y crois toujours, il suffit d'une seule fois..."

Après avoir été battu par Matteo Berrettini en quart de finale de l'Open d'Australie, Gaël Monfils n'a pas perdu l'espoir de triompher un jour dans un tournoi du Grand Chelem.

Cette fois encore, ça n'a pas marché. Mais à 35 ans, Gaël Monfils rêve toujours de remporter un jour un tournoi du Grand Chelem. Après avoir été battu en cinq sets par Matteo Berrettini en quart de finale de l'Open d'Australie, le Parisien, qui avait touché le fond l'an dernier à la même époque, a retrouvé un certain dynamisme.

"Je retire beaucoup de choses positives", a-t-il déclaré en conférence de presse. "Je me suis remis en situation de battre un joueur du top 10 en Grand Chelem", a ajouté le numéro 1 tricolore, faisant référence à sa défaite contre Jannik Sinner à l'US Open l'an dernier (l'Italien était alors 16e, mais il est désormais 10e).

Après un match qui a ressemblé à un résumé de sa carrière, avec des fulgurances, des irrégularités, un élan de folie, un grand espoir et un sentiment d'inachevé, Monfils n'a pas perdu espoir. "Je suis toujours en train d'apprendre. C'est difficile, mais quelque part, je ne perds pas la foi", a-t-il philosophé. Il suffit que je gagne une fois. Je n'en gagnerai pas 20 (titres du Grand Chelem, ndlr), mais il ne me faut qu'une seule fois".

Toujours la foi

"Je travaille pour cela, assure Monfils. Je crois toujours que je peux y arriver. C'est difficile. Cela fait 20 ans que je ne fais pas le bon truc, mais qui sait ? Cette année, ça pourrait cliquer". Le clic, comme Monfils l'a expliqué plus tard, c'est prendre la bonne décision au bon moment, jouer son jeu sur les points importants. "C'est ce que font les meilleurs", a expliqué La Monf, qui peut se targuer d'avoir des statistiques étonnantes : Il a remonté neuf fois un retard de deux sets en Grand Chelem ; sur ces neuf matches, il en a perdu sept, dont les deux derniers récemment contre Berrettini cette année et Sinner l'an dernier à l'US Open.

Il ne peut y avoir de hasard ici, mais Monfils refuse la fatalité. A ce stade de ma carrière, je n'ai jamais pris la bonne décision (au bon moment, ndlr)", reconnaît-il. Mais je crois toujours que ça va marcher. Avant d'arrêter, j'ai toujours cru que j'y arriverais un jour. J'ai toujours cette foi". La flamme brûle toujours en lui.