La décision prise mercredi par Wimbledon ne fait pas l'unanimité. Après que les rumeurs se soient rapidement propagées, les responsables du All England Lawn Tennis & Croquet Club (AELTC) ont confirmé mercredi que la troisième édition du tournoi du Grand Chelem en 2022 se déroulerait sans joueurs de Russie et de Biélorussie. Alors que l'ATP et la WTA ont vivement critiqué cette décision unilatérale dans un communiqué de presse, Novak Djokovic n'a pas pu éviter le sujet lors de la conférence de presse. Après avoir remporté l'épreuve de force contre son compatriote Laslo Djere en ouverture du tournoi ATP de Belgrade, le numéro un mondial n'a pas fait de cadeau aux responsables de Wimbledon. "Je condamnerai toujours la guerre, car je suis moi-même un enfant de la guerre, mais je ne peux pas soutenir la décision du tournoi de Wimbledon, je pense qu'elle est folle", a déclaré le Serbe.
Djokovic : "Les sportifs n'ont rien à voir avec ce qui se passe".
Novak Djokovic s'insurge surtout contre le fait que le gouvernement britannique soit intervenu pour convaincre les dirigeants de l'AELTC d'éjecter les représentants russes et biélorusses des "Championnats" de cette année. Les joueurs de tennis et les sportifs n'ont rien à voir avec ce qui se passe", a assuré le numéro un mondial devant la presse. Quand la politique s'immisce dans le sport, ce n'est jamais bon". Force est de constater que cette décision pourrait faire le jeu de Novak Djokovic. En effet, l'exclusion des Russes signifie que son plus proche rival au classement ATP, Daniil Medvedev, ne pourra pas défendre ses chances sur le gazon londonien, où il s'était incliné l'an dernier en huitièmes de finale contre Hubert Hurkacz. En revanche, Novak Djokovic devrait pouvoir y défendre son titre acquis en 2021, bien qu'il ne soit pas vacciné contre le coronavirus.