De l'eau a coulé sous les ponts, l'Euro était terminé, mais l'Italie retombe dans l'horreur. Quatre ans après le traumatisme de la non-participation à la Coupe du monde 2018, la Nazionale a de nouveau échoué aux barrages. En d'autres termes, une Coupe du monde se déroulera pour la deuxième fois en quatre ans sans l'Italie. Une situation inimaginable pour une si grande nation de football, qui a participé à toutes les compétitions pendant plus de 50 ans.
L'Italie est encore traumatisée
Cette terrible fin n'aurait pas eu lieu si l'équipe de Mancini n'était pas tombée dans ce piège. Car si la Macédoine du Nord avait l'air d'une victime expiatoire, c'est elle qui est sortie victorieuse de ce premier barrage en réalisant le hold-up parfait : une grande discipline, le succès nécessaire pendant la tempête et le coup de poignard au bout de la nuit. Aleksandar Trajkovski s'est glissé dans le costume du bourreau (0-1, 90e +2), comme un certain Kostadinov un soir de France-Bulgarie il y a près de 30 ans.
Le Portugal toujours sur la route du Qatar
Bien sûr, l'étau se serait resserré si l'Italie avait rencontré le Portugal lors de son deuxième match. Le rendez-vous était déjà pris. Mais cela ne s'est pas produit. Ce serait passer sous silence les surprises que le grand livre du football nous réserve parfois. Le Portugal a validé son billet pour le tour suivant en battant la Turquie 3-1. Les hommes de Ronaldo ont posé les bases de leur succès dès la première période avec des buts rapides d'Otavio (1-0, 15e) et de Diogo Jota (2-0, 42e). Burak Yilmaz a remis la Turquie sur les rails après la pause (2:1, 65e), mais le buffle lillois, qui n'a pas du tout le vent en poupe cette saison, a manqué un penalty qui aurait pu sauver son pays. Nunes a scellé le succès portugais dans la foulée (3:1, 90e +4).
Dans les autres matchs de la soirée, on notera que le Pays de Galles a battu l'Autriche 2-1 grâce à un grand Gareth Bale, auteur d'un doublé.