Mondiaux 2022 (H) : la FIVB ne retire pas l'organisation à la Russie

Mondiaux 2022 (H) : la FIVB ne retire pas l'organisation à la Russie

Dans un communiqué de presse, la FIVB a confirmé que le projet d'organiser la Coupe du monde de volleyball masculin 2022 en Russie restait inchangé malgré les circonstances créées par l'attaque contre l'Ukraine.

La FIVB a opté pour l'unicité. Alors que les forces armées russes attaquaient l'Ukraine, le Comité international olympique (CIO) a vivement critiqué le non-respect de la trêve olympique et a appelé toutes les fédérations internationales à renoncer aux événements prévus en Russie. Alors que la Formule 1 ou encore la Fédération internationale de ski (FIS) ont décidé de suspendre ou d'annuler tous les événements prévus dans le pays au cours des prochains mois, la Fédération internationale de volley-ball (FIVB) a décidé d'adopter une position inverse. Du 26 août au 11 septembre, la Russie doit accueillir le 20e championnat du monde masculin, pour lequel le champion olympique français s'est qualifié. Dans une déclaration transmise à l'agence de presse Reuters, la FIVB confirme que la compétition aura bien lieu comme prévu.

La FIVB ne veut pas mélanger sport et politique


Dans sa déclaration, la fédération assure qu'elle "travaille en étroite collaboration avec la fédération russe de volley-ball et le comité d'organisation des championnats du monde 2022 pour préparer les différents événements de volley-ball et de beach-volley dans le pays, qui auront lieu comme prévu". Une prise de position à contre-courant que la FIVB justifie par le fait que "le sport doit toujours être strictement séparé de la politique". "Nous suivons la situation de près afin de pouvoir garantir la sécurité et la santé des participants à l'événement, ce qui est notre priorité", conclut la fédération. A cela s'ajoute le fait qu'il n'existe actuellement aucune sanction contre la Fédération russe de volley-ball et son équipe nationale, qui a terminé deuxième aux Jeux olympiques de Tokyo. Une décision de la part de la FIVB qui, au vu de la situation actuelle, risque de provoquer des remous dans le petit monde du volleyball.