Loeb passe à deux doigts de la catastrophe

Loeb passe à deux doigts de la catastrophe

Sébastien Loeb, qui participe depuis ce week-end à l'Abu Dhabi Desert Challenge, a déjà dû faire une croix sur la victoire finale. Comme son principal rival, ...

Le désert n'est pas un terrain propice pour Sébastien Loeb. Alors qu'il s'est imposé sur les routes du Rallye Monte-Carlo fin janvier et sur la neige de la Race of Champions en février, le pilote français a moins de succès sur les dunes. Après avoir dû se contenter de la deuxième place derrière Nasser Al-Attiyah au Dakar et de la troisième place au Desert X Prix, qui donnait le coup d'envoi du championnat Extreme E 2022 pour véhicules 4×4 électriques, l'Alsacien a déjà dû enterrer ses espoirs de victoire à l'Abu Dhabi Desert Challenge.

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Lorsque le pilote Prodrive a eu un problème avec l'arbre de transmission de son Hunter alors qu'il était sur les talons de Stéphane Peterhansel, il a perdu beaucoup. Beaucoup de choses. Certes, avec l'aide de son copilote Fabian Lurquin, il est parvenu à réparer l'avarie et à rallier l'arrivée sur deux roues motrices, mais le nonuple champion du monde WRC était à 2 heures et 23 minutes de "Monsieur Dakar".

Nasser Al-Attiyah grignote la tête du classement...

Dans son malheur, Sébastien Loeb a pu se consoler avec les problèmes de Nasser Al-Attiyah, son principal rival dans la course au titre de champion du monde des rallyes-raids. Le Qatari a dû reprendre la route après une avarie sur sa roue avant droite. Il a pu continuer à rouler, mais a écopé d'une pénalité de 20 heures qui l'a relégué à la dernière place du classement.

Le vainqueur du Dakar s'est toutefois rapidement remis et a remporté la deuxième étape lundi, devant Sébastien Loeb. Ce succès est loin d'être anodin au regard du classement général du championnat du monde, puisque des points sont attribués à chaque étape. Sébastien Loeb avait terminé le Dakar avec seulement un point d'avance sur Nasser Al-Attiyah. Grâce à son succès de lundi, le Qatarien a doublé son avance.

Né à Sélestat, Al-Attiyah était néanmoins satisfait de sa deuxième place sur l'étape. "C'était une étape très compliquée avec beaucoup de sable mou et des dunes difficiles à franchir à basse vitesse", a-t-il déclaré après coup, ajoutant : "Mais la voiture était très performante et rapide. Nous avons marqué quatre points pour le W2RC et c'est tout ce qui compte".