Lewis Hamilton, qui a gardé le silence pendant de nombreuses semaines après le Grand Prix d'Abu Dhabi et la perte de sa couronne de champion du monde, sera au départ du Grand Prix de Bahreïn, le 20 mars, pour le lancement de la nouvelle saison. L'objectif du septuple champion du monde est clair : décrocher un huitième titre, qui ferait de lui le pilote le plus titré de l'histoire.
Pierre Gasly estime que si Hamilton, né à Stevenage, peut déjà être considéré comme le plus grand pilote de l'histoire, ses victoires sont en grande partie dues à ses voitures. "Même si Lewis (Hamilton) est aujourd'hui le meilleur pilote de l'histoire de la Formule 1, il serait aujourd'hui dernier dans une Williams ou une Haas", ajoute-t-il. Ce n'est même pas comme s'il était troisième ou cinquième, il serait 18e ou 16e.
Contraint de quitter Red Bull après seulement 12 Grands Prix en 2019 pour retourner chez Todo Rosso, le Normand aurait donc pu ne jamais s'en remettre. "Ce qui me maintient en vie, c'est ma rage de vaincre. J'ai toujours été un grand compétiteur, je suis quelqu'un qui a des idées très claires sur ses objectifs et sur ce que je veux accomplir. C'est aussi le fait que j'ai eu le sentiment qu'on ne m'avait pas donné toutes les armes pour montrer ce dont j'étais capable. C'était très frustrant. C'était une opportunité dont j'ai toujours rêvé. 23 ans chez Red Bull, tout était parfait, mais le timing et la position dans laquelle je suis arrivé là ne m'ont pas forcément permis de montrer ce que je pouvais faire", a-t-il regretté. Pour moi, c'était difficile, je suis un compétiteur. Je me suis retrouvé dans une situation qui était compliquée. C'était un très grand défi. Beaucoup de gens pensaient que je ne me remettrais jamais de cette décision. Le jour où elle a été prise, j'ai tout de suite été orienté vers cette nouvelle page. Avec Toro Rosso, je savais que j'aurais les moyens de prouver ce dont j'étais capable".