Alors que Lewis Hamilton est resté silencieux depuis le Grand Prix d'Abu Dhabi, qui a brisé son rêve d'un huitième titre mondial, le patron de Mercedes, Toto Wolff, est au contraire très bavard. Quelques jours seulement après avoir parlé dans la presse autrichienne de l'enquête de la Fédération internationale de l'automobile et de la confusion qui règne au sein du clan Mercedes, il en a remis une couche outre-Rhin.
Il a souligné à quel point Lewis Hamilton et l'ensemble de Mercedes étaient dans le pétrin. "La déception est très profonde, ce n'est pas un jeu médiatique. Lewis, moi et toute l'équipe sommes toujours très déçus", a-t-il déclaré dans un commentaire reproduit par Nextgen-auto.com. Le septuple champion du monde fait référence au silence radio et aux rumeurs de démission qui circulent depuis un mois en Formule 1. Toto Wolff laisse toutefois transparaître un certain optimisme. "Nous avons dit qu'il faudrait beaucoup de temps pour digérer cela. Je ne pense pas que nous nous en remettrons un jour, surtout Lewis en tant que pilote", a-t-il déclaré. Au moins, avec la FIA, nous pouvons essayer de faire mieux à l'avenir".
J'attends des actes et pas seulement des paroles
Le Viennois d'origine n'en a pas moins profité de l'occasion pour mettre à nouveau la pression sur la FIA, qui a récemment annoncé l'ouverture d'une enquête sur les événements survenus à la fin du Grand Prix d'Abu Dhabi, dont les résultats sont attendus pour le 18 mars. Toto Wolff pense que les résultats de l'enquête joueront un rôle important dans la décision sur l'avenir du pilote né à Stevenage. "Tout dépendra des enseignements qui seront tirés. J'attends des actes et pas seulement des paroles de la part de la FIA. Dans ce qui doit être un sport, on ne peut pas faire du freestyle avec l'ensemble des règles", a-t-il expliqué.
"Avant le début de la nouvelle saison, les règles doivent être claires afin que chaque pilote, chaque équipe et chaque fan sache ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas. En fin de compte, nous offrons du divertissement, mais pour le bien du spectacle, aucune décision ne doit aller à l'encontre des règles", a-t-il ajouté dans un message explicite à la FIA, ajoutant : "Nous aimons ce sport parce qu'il est honnête dans le sens où le chronomètre ne ment jamais. Mais si vous allez à l'encontre du principe fondamental d'équité et que le chronomètre n'est plus à jour, alors vous doutez de ce sport. Surtout quand tout votre travail, votre sang, votre sueur et vos larmes peuvent vous être retirés comme ça".