la Bulgarie : Schmitt, nouvel entraîneur

la Bulgarie : Schmitt, nouvel entraîneur

Alain Schmitt, accusé de violences conjugales par son ex-compagne Margaux Pinot, mais relaxé en première instance par le tribunal de Bobigny, a été nommé lundi matin nouvel entraîneur de l'équipe nationale bulgare. L'ancien entraîneur de l'équipe féminine israélienne, Alain Schmitt, qui avait été acquitté en première instance par le tribunal de Bobigny, a été nommé lundi matin nouvel entraîneur de l'équipe nationale bulgare.

Nouveau départ pour Alain Schmitt (38 ans). L'entraîneur français, en difficulté depuis qu'il a été accusé de violences par son ancienne compagne Margaux Pinot (28 ans), rebondit en Bulgarie. Schmitt, relaxé en première instance par le tribunal de Bobigny pour "violences sur conjoint" (le parquet a fait appel), a été nommé lundi nouvel entraîneur de l'équipe nationale bulgare, où il prendra sous son aile les judokas du pays en route vers les prochains Jeux olympiques de 2024 à Paris. "Alors que Mme Margaux Pinot a tenté de se poser en victime et s'est répandue dans la presse en essayant de discréditer la décision de justice qui avait relaxé mon client Alain Schmidt, ce dernier a signé ce matin (lundi) un contrat avec la Bulgarie qui le nomme entraîneur de l'équipe nationale de judo. Il entraînera tous les judokas bulgares (toutes catégories confondues) en vue des Jeux olympiques", a fait savoir son avocate Caroline Wassermann, qui se réjouit que son client et ancien entraîneur de l'équipe féminine israélienne puisse poursuivre son activité au plus haut niveau.

Schmitt avait déploré un "lynchage médiatique"


"La preuve que malgré cette affaire, il poursuit sereinement son travail d'entraîneur de judo de haut niveau. Il est indifférent aux gesticulations médiatiques de Margaux Pinot. Il ne se rend plus en Israël parce qu'il a trouvé un meilleur contrat que celui qu'il avait avec l'équipe féminine israélienne". Ex-compagnon et également ancien entraîneur des judokas de l'équipe de France, championne olympique par équipe à Tokyo, l'homme originaire de Moselle avait tenu une conférence de presse en décembre dernier pour donner sa propre version des faits. Schmitt affirmait que sa petite amie de l'époque s'était "jetée sur lui" ("Elle s'est mise à crier, a jeté ses draps, s'est jetée sur moi, m'a attrapé par le col (...) Elle m'a attrapé et c'est parti dans tous les sens"). Ce jour-là, Schmitt, dont l'œil droit était tuméfié, avait notamment dénoncé le "lynchage médiatique" dont il avait fait l'objet. Il devrait retrouver un peu de sérénité en Bulgarie.