Stéphanie Frappart est familière des premières. Après avoir été la première femme à diriger un match de Ligue 1 (Amiens-Strasbourg, 28 avril 2019), de Supercoupe d'Europe (Chelsea-Liverpool, 14 août 2019) et un match de Ligue des champions (Juventus Turin-Dynamo Kiev, 2 décembre 2020), elle sera la première femme à diriger une finale de Coupe de France, samedi soir, avec la rencontre entre Nice et Nantes. Lors de la conférence de presse de vendredi, elle a souhaité mettre le terrain au centre de son discours, après les nombreuses critiques sur sa nomination pour ce match.
"J'ai la confiance de la fédération, de l'UEFA et de la FIFA"
"Je n'ai pas de réseaux sociaux, je lis très peu la presse. Je me concentre plutôt sur la partie technique et les retours que je reçois de la fédération. J'ai la confiance de la fédération, de l'UEFA et de la FIFA. Pour moi, je reste sur le terrain et j'ai tendance à occulter tout ce qui concerne les polémiques ou les discussions autour de mes performances", a-t-elle déclaré dans des propos repris par RMC Sport. Il y a quelques jours, elle a été défendue par Christophe Galtier et Antoine Kombouaré. Elle s'est dite "fière" de participer à la dernière étape de la 105e édition de la Coupe du monde de football. Une compétition qui "réunit les amateurs et les professionnels".
Même si le match se déroulera dans un stade à guichets fermés, elle s'est montrée plutôt détendue quant à l'éventuelle pression autour d'elle. "C'est un stress positif. Nous allons entrer dans un stade plein de 80 000 spectateurs. Cela fait deux ans qu'il n'y a pas eu cet engouement pour la finale à cause de la pandémie", a-t-elle assuré, s'attendant à "une belle fête et à des moments inoubliables, que nous soyons joueurs ou arbitres".