Lorsqu'Ada Hegerberg a fait savoir sur les réseaux sociaux que la France était "à la traîne" en matière de développement du football féminin au cours des trois dernières années, elle a provoqué un petit séisme au sein de la FFF
La superstar norvégienne est connue pour son franc-parler, mais son président Jean-Michel Aulas n'a pas caché qu'il était gêné par cette sortie. La fédération a créé, lors de son assemblée générale de décembre, la commission du football féminin de haut niveau, qui s'apparente à une sorte de ligue au sein de la fédération", a souligné le patron de l'OL dans des propos repris par L'Équipe. C'est un peu maladroit de la part d'Ada, car sans le savoir, elle m'a mis dans une position inconfortable".
Aulas joue les médiateurs entre Hegerberg et la FFF
Sans mettre de côté les interrogations exprimées par l'attaquante, Jean-Michel Aulas a reconnu qu'il avait même été obligé de "s'excuser" auprès de Noël Le Graët, qu'il avait appelé. "Il faut tenir compte de la vision d'Ada", a-t-il nuancé, dans un rôle de médiateur. Nous sommes en train de créer une commission avec des joueuses de D1 pour nous signaler des sujets qui peuvent permettre d'avoir des ambitions encore plus grandes... Je n'ai pas jeté la pierre à Ada. Elle remarque un certain nombre de choses, il y a un petit malaise, mais il faut s'en servir pour proposer des ajustements et des solutions".