Unai Emery est en passe d'atteindre les quarts de finale de la Ligue des champions. Mercredi, il sera sur le banc de Villarreal contre le Bayern Munich, l'un des favoris pour la victoire finale. Un club qu'il a rejoint à l'été 2020 et dont les succès - notamment la victoire en Europa League la saison dernière contre Manchester United - ont été valorisés. "J'ai choisi Villarreal parce que c'était le projet avec lequel je pouvais gagner. Je peux travailler dans de bonnes conditions. Nous avons gagné l'Europa League en battant des équipes comme Arsenal (2-1, 0-0 en demi-finale) ou Manchester (1-1 ; 11 tirs au but à 10). Maintenant, nous nous sommes qualifiés en éliminant la Juve (1-1 ; 0-3). Cela justifie mon choix", a expliqué celui qui, après son licenciement d'Arsenal en novembre 2019, avait reçu des offres "de clubs anglais ou italiens qui jouent la Ligue des champions".
Kimpembe et Marquinhos "envahis par la frustration" face au Real
Entraîneur du PSG entre 2016 et 2018, le natif d'HondarribiaKimpembe a évoqué son bilan avec le club de la capitale, avec forcément des mots sur la remontada subie en 2017 face au FC Barcelone. "Au PSG, j'ai fait du très bon travail. Il aurait fallu faire du très bon travail. La première année, Barcelone nous a éliminés (4-0 ; 1-6), mais l'arbitre s'est trompé, plus que nous. Avec la VAR, cela aurait été différent", a déclaré Emery. Ce dernier a bien sûr constaté que trois anciens entraîneurs du PSG sont en quart de finale de la compétition cette saison (Carlo Ancelotti avec le Real Madrid, Thomas Tuchel avec Chelsea et lui-même, ndlr) "Cela signifie qu'ils sont tous de très bons entraîneurs. S'ils n'ont pas réussi avec le PSG, c'est qu'il y a autre chose, parce que le PSG...", a jugé le quadruple vainqueur de la Ligue Europa sans terminer sa phrase.
Il s'est néanmoins montré optimiste quant à un éventuel triomphe du PSG dans la catégorie reine des compétitions de clubs, avec une anecdote pour illustrer sa foi. "Cette année est un pas en arrière, mais j'ai dit à Nasser (Al-Khelaïfi) : 'Tu vas gagner la Ligue des champions. Avec le temps, tu la gagneras'. Quelqu'un doit crever le plafond. Le PSG est sur la bonne voie parce qu'il y a une forme de constance dans les résultats et qu'ils continuent à essayer de s'améliorer", a glissé Emery. Observateur attentif de la chute en huitièmes de finale à Madrid (1-0 ; 3-1), l'entraîneur espagnol a souligné l'importance de la "gestion de la frustration" : "Quand Benzema a égalisé puis marqué le deuxième but, j'ai vu des joueurs que je connais bien, comme Kimpembe ou Marquinhos : ils ne savaient pas comment réagir parce qu'ils étaient envahis par la frustration".