24 Heures du Mans : excitation pour Sébastien Ogier

Malgré toute son expérience, Sébastien Ogier sera un rookie la semaine prochaine. Avec Lilou Wadoux et Charles Milesi, l'octuple champion du monde des rallyes participera pour la première fois aux 24 Heures du Mans avec l'équipe LMP2 Richard Mille Racing. Dans une interview accordée à motorsport.com en marge des vérifications techniques, il a reconnu que c'était "plus d'excitation que de pression", mais le Gapençais a assuré que "l'adrénaline commence à monter" lorsqu'il prendra le volant de son prototype dimanche pour la journée d'essais, première étape vers le départ de la classique du Mans le week-end prochain. Misant beaucoup sur la capacité d'adaptation d'un pilote de rallye, Sébastien Ogier assure qu'il abordera sa première participation aux 24 Heures du Mans avec sérénité. Mentalement, je suis assez détendu, j'ai envie de bien faire, mais je ne me mets pas trop de pression", ajoute celui qui souhaite rejoindre Toyota dans la catégorie Hypercar à l'avenir. C'est un défi que je me lance à moi-même et quelque part, je suis conscient que le défi est difficile et qu'il y a plus de chances que ça ne marche pas".

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- Sébastien Ogier (@SebOgier) June 3, 2022

Ogier : " Quasi retour à mon poids de forme quand j'avais 25 ans "

Malgré tout, Sébastien Ogier prend très au sérieux ce rendez-vous sur le mythique Circuit de la Sarthe et s'est préparé en conséquence. Je me suis plutôt bien préparé physiquement pour essayer de perdre un peu de poids car, vu ma taille, j'ai tendance à avoir quelques kilos en trop par rapport à beaucoup d'autres pilotes", explique celui qui a terminé deuxième du Rallye Monte-Carlo en début d'année. Mais on voit que ça a un impact énorme sur les performances ici, alors j'ai essayé de faire au mieux. Je suis presque revenu au poids de forme que j'avais à 25 ans. Ce n'est pas beaucoup, mais j'ai réussi à gratter deux ou trois kilos". Dimanche, le circuit sera ouvert en deux sessions de quatre heures. C'est une bonne occasion pour Sébastien Ogier de se familiariser avec les spécificités du circuit de 13,626 km. C'est bien de l'avoir, parce que dans un format traditionnel comme Spa, où il n'y a que les essais libres à se partager à trois, on ne fait pas beaucoup de tours", admet le Gapençais. C'est un peu comme à Sebring avec le prologue, il y a un jour avant où on peut rouler, ce qui, je l'espère, sera utile. Il n'y a pas de programme particulier, si ce n'est de prendre des repères et d'attendre les conditions météo. Une première prise de contact qui permettra de se préparer au mieux pour cet événement important.