F1 : les nouveaux bolides ne pourraient pas changer la donne selon Nico Hülkenberg

F1 : les nouveaux bolides ne pourraient pas changer la donne selon Nico Hülkenberg

Après avoir fait une première expérience avec les voitures 2022 dans le simulateur Aston Martin, Nico Hülkenberg a déclaré qu'il n'était pas convaincu que le concept permettrait aux pilotes de se suivre et de se battre plus facilement sur la piste.

La Formule 1 va changer de visage en 2022. Après avoir sans doute proposé les monoplaces les plus performantes de son histoire entre 2017 et 2021, la discipline va proposer dans quelques semaines un nouveau concept et des voitures radicalement différentes. Avec le retour de l'effet de sol, c'est-à-dire de l'appui aérodynamique généré par le dessous des voitures plutôt que par les ailerons, les pilotes devraient pouvoir attaquer plus facilement sur la piste. Avec un poids minimum de près de 800 kg, cela devrait également avoir un impact sur les temps au tour. Dans un article invité sur son compte LinkedIn, Nico Hülkenberg a toutefois admis qu'il n'était pas du même avis. Ils voulaient rendre les voitures un peu plus lentes et difficiles à conduire et donner aux pilotes plus de possibilités de faire la différence entre la domination de la puissance de la voiture et l'aérodynamique", a déclaré le pilote d'essai d'Aston Martin. Cependant, d'après mon expérience initiale, les nouvelles voitures sont hyper rapides et pas forcément plus lentes que la génération précédente".
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Hülkenberg : "Les vitesses de virage sont extrêmement élevées"


Faisant écho aux récents commentaires de Valtteri Bottas, le pilote, qui a été pilote titulaire chez Williams, Force India, Sauber et Renault au cours de sa carrière, a assuré que "l'expérience de conduite n'a pas tellement changé" après avoir pris place dans le simulateur Aston Martin. En ce qui concerne la plus grande capacité des monoplaces à se suivre et surtout à s'attaquer les unes les autres sur la piste, Nico Hülkenberg n'est pas convaincu que cela soit possible. "Dans le simulateur, les vitesses de virage sont extrêmement élevées, donc le risque d'air sale est toujours présent et je ne peux pas imaginer qu'il sera facile de suivre confortablement une autre voiture à ces vitesses", assure le pilote allemand, ajoutant qu'il faudra attendre les premiers essais en février prochain pour avoir une idée plus précise de ce qui se passe. Nico Hülkenberg est prudent lorsqu'il s'agit de bouleverser la hiérarchie. Il assure que "tout le monde peut apprendre beaucoup des nouvelles voitures" et qu'il est encore "trop tôt pour faire des pronostics". Même s'il est peu probable qu'une équipe réussisse un coup comme Brawn GP en 2009, une surprise est possible à Bahreïn le 20 mars.