Les moteurs vont vrombir sur le Miami International Autodrome du 6 au 8 mai. Alors que les travaux de construction du circuit autour du Hard Rock Stadium, qui accueille la franchise NFL des Miami Dolphins et le tournoi de tennis de Floride, s'achèvent, un groupe de riverains a tenté d'obtenir l'annulation du tout premier Grand Prix de Miami. Après une première tentative basée sur une possible discrimination raciale liée à l'événement, les plaignants ont cette fois-ci invoqué une possible nuisance sonore qui pourrait causer de "sérieux troubles et dommages physiques" aux résidents du circuit. Cette plainte a été examinée mercredi par le juge Alan Fine. Après avoir lu les preuves présentées par l'association de riverains opposée à l'organisation du Grand Prix, il a assuré que "tout dommage potentiel pour les riverains pouvait être évité".
Mesures déjà prises pour lutter contre le bruit
Pour justifier cette prise de position, le juge a déclaré que "les preuves présentées jusqu'à présent concernant une perte auditive potentielle sont très spéculatives" et ne tiennent pas compte de la construction d'un mur antibruit au sud du circuit, à proximité des habitations. Le fait que la course devait avoir lieu deux semaines après cette audience a également joué un rôle dans la décision du juge Alan Fine. "Je ne suis pas convaincu qu'il soit juridiquement acceptable d'attendre qu'une autorisation d'événements spéciaux soit délivrée pour intenter une action", a-t-il ajouté. En conséquence, la Formule 1 pourra s'installer en Floride pour la première édition d'une course pour laquelle un contrat de dix ans a été signé avec l'organisateur. Le juge a toutefois confirmé que des contrôles de bruit devront être effectués pendant le week-end, comme le prévoit déjà le contrat entre l'organisateur du Grand Prix et la ville de Miami.