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Haas : Mazepin évoque les conditions de son éviction

Haas : Mazepin évoque les conditions de son éviction

Lors d'une conférence de presse, Nikita Mazepin a raconté comment il s'est senti après que Haas a mis fin à son contrat et a assuré qu'il avait reçu peu de soutien dans le paddock.

Nikita Mazepin avait encore quelques comptes à régler. Quelques jours après que l'écurie Haas ait annoncé la fin de sa collaboration avec le pilote russe et son partenaire en titre Uralkali, ce dernier a pris le temps de revenir sur ces événements lors d'une conférence de presse. Ce n'est un secret pour personne que les relations entre Nikita Mazepin et Mick Schumacher étaient très fraîches la saison dernière, ce que le natif de Moscou a confirmé. "Mick n'a rien dit, ni positivement ni négativement, donc je n'ai pas grand-chose à dire, si ce n'est que dans des situations comme la mienne, tout le monde montre son vrai visage", a-t-il déclaré, expliquant qu'il avait reçu des messages de soutien de pilotes comme George Russell, Charles Leclerc, Sergio Pérez et Valtteri Bottas. "Je suis reconnaissant de leur soutien, car sur le long chemin vers la Formule 1, chacun d'entre eux a risqué de perdre son siège, et ils me soutiennent en ce moment où j'ai perdu mon rêve et mon volant", a déclaré le Russe.


Mazepin : "Je n'étais pas prêt"


Bien qu'il ait été prêt à accepter toutes les conditions de la FIA pour rester en F1 cette saison, y compris une participation sous bannière neutre et sans commentaires, Nikita Mazepin n'a pas caché qu'il était "très déçu de la façon dont cela a été géré par Haas". "Je n'ai reçu aucune information de l'équipe depuis que c'est arrivé. Et j'ai appris mon licenciement lorsqu'il a été annoncé à la presse", a déclaré le Moscovite lors de la conférence de presse. Je n'étais pas préparé à cela. Je n'ai reçu aucune indication ni aucun soutien me disant que c'était une décision prise par l'équipe, qu'elle serait mise en ligne dans 15 minutes et que je devais m'y préparer. Bien sûr, j'ai reçu de nombreux messages et je l'ai simplement appris en même temps que vous". En ce qui concerne un retour en Formule 1 dans le futur, Nikita Mazepin assure qu'il est "bon de laisser toutes les options ouvertes", mais affirme qu'il "ne veut pas revenir dans une équipe qui (ne) veut pas de lui", refroidi par le sentiment de ne pas avoir été soutenu par Haas comme il l'attendait.


Mazepin veut aider les athlètes en difficulté


Lors de la conférence de presse, Nikita Mazepin a également confirmé son intention de créer une fondation baptisée "We Compete As One" qui "se consacrera au soutien des athlètes qui, pour des raisons politiques indépendantes de leur volonté, ont perdu leur capacité à concourir au plus haut niveau", y compris l'équipe paralympique russe. Pour ce faire, le coureur russe pourra compter sur les ressources financières d'Uralkali, dont l'actionnaire principal est son père Dimitry Mazepin, un oligarque proche de Vladimir Poutine qui a fait fortune dans la potasse. Une partie de l'argent dédié à cette fondation proviendra des sommes initialement prévues dans le cadre du partenariat avec l'écurie Haas. À cette fin, Uralkali a l'intention de récupérer les fonds déjà liés à l'écurie américaine. "La fondation fournira des ressources financières et non financières à ces athlètes qui ont travaillé toute leur vie pour participer aux Jeux olympiques ou paralympiques ou à d'autres événements de haut niveau, pour se rendre compte qu'ils sont exclus des compétitions et punis collectivement uniquement en raison du passeport qu'ils possèdent", a conclu Nikita Mazepin.

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