Saison 2022 : faute d'accord financier, plus de qualifications pour le sprint ?

Saison 2022 : faute d'accord financier, plus de qualifications pour le sprint ?

Les écuries et la Formule 1 n'étant pas encore parvenues à un accord financier autour de l'organisation de qualifications de sprint en 2022, le projet pourrait être annulé.

C'était la grande nouveauté de la saison 2021. Lors des Grands Prix de Grande-Bretagne, d'Italie et du Brésil, les pilotes pouvaient participer le samedi à une "qualification sprint" de 100 kilomètres, dont le résultat déterminait la grille de départ. Une expérience qui a été le fruit de longues négociations entre le détenteur des droits commerciaux et les écuries qui, devant désormais respecter une limite budgétaire, craignaient que les dégâts causés par ces courses supplémentaires ne posent problème. Alors qu'un compromis a été trouvé pour la saison 2021 avec une limite budgétaire légèrement plus élevée, il semble qu'aucun accord ne soit actuellement en vue, selon les informations du magazine britannique Autosport. En effet, la Formule 1 ne souhaite plus que les écuries reçoivent une somme forfaitaire en cas d'accident lors d'une course de sprint. Alors que la Formule 1 a proposé que les écuries reçoivent un peu plus de deux millions d'euros supplémentaires pour les six courses de sprint qui auront lieu en 2022, les écuries ont préféré décliner cette offre.

Les courses de sprint seront-elles à nouveau possibles à partir de 2023

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Alors que les plus grandes écuries du paddock craignent de ne pas pouvoir rester dans les clous des règles financières, c'est-à-dire dans les 124 millions d'euros autorisés pour tout ce qui touche à la performance, les plus petites écuries voient une manœuvre pour contourner la limite budgétaire. Concrètement, selon le patron de McLaren Zak Brown, une écurie demande que le plafond soit relevé de cinq millions de dollars (4,4 millions d'euros). L'absence d'accord entre la Formule 1 et les écuries pourrait tout simplement conduire à l'annulation des six courses de sprint qui devaient avoir lieu à Bahreïn, Imola, Montréal, Spielberg, Zandvoort et Interlagos. En effet, cela entrerait dans le cadre d'une modification des règles en cours d'année, qui nécessite 28 voix au sein de la commission F1, où chacune des dix écuries dispose d'une voix, contre dix pour la F1 et dix pour la FIA. Si un éventuel accord financier n'obtient pas l'approbation de huit écuries, le retour des courses de sprint pourrait alors être reporté à 2023, un vote ne nécessitant alors plus que l'accord de six écuries.