"Je me suis réveillé en état de choc. C'est terrible de voir ce qui se passe. Mon opinion est que je ne devrais pas y aller, je n'irai pas", a réagi l'Allemand Sebastian Vettel lors d'une conférence de presse en Catalogne, où se déroulaient les essais de pré-saison de la Formule 1. "Je pense que ce serait mal de faire une course dans le pays", a-t-il poursuivi, alors que le GP doit avoir lieu le 25 septembre à Sotchi. "Je suis désolé pour les personnes innocentes qui perdent la vie, qui sont tuées pour des raisons stupides", et à cause de "dirigeants très étranges et fous", a-t-il dit. "Nous allons en parler, mais ma décision est déjà prise", a conclu le pilote de l'Aston Martin.
"Quand il y a la guerre dans un pays, ce n'est pas bien d'y rouler, c'est certain. Mais ce n'est pas ce que je pense qui compte, c'est l'ensemble du paddock qui décidera", a expliqué de son côté le tenant du titre, le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull).
La Formule 1 "suit de très près l'évolution" de la situation, a réagi le championnat dans un communiqué, ne faisant "aucun autre commentaire sur la course prévue en septembre".