Jeux olympiques 2022 : bilan positif pour les instances

Jeux olympiques 2022 : bilan positif pour les instances

Alors que l'équipe de France a terminé les Jeux olympiques d'hiver de Pékin avec quatorze médailles, la présidente du CNOSF Brigitte Henriques a avoué une certaine satisfaction lors d'une conférence de presse.

L'équipe olympique française a manqué de peu son objectif. Alors que les responsables du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) visaient 15 médailles, les Français ont ramené de Pékin pas moins de 14 récompenses, dont cinq en or, égalant ainsi le bilan de Pyeongchang. "La délégation a pratiquement atteint son objectif, nous visions quinze médailles", a déclaré Brigitte Henriques, présidente du CNOSF, lors d'une conférence de presse aux côtés de Fabien Saguez, directeur technique national de la Fédération française de ski (FFS), et de Claude Onesta, manager du sport de haut niveau à l'Agence nationale du sport (ANS). Malgré les échecs de certains sportifs de haut niveau, Fabien Saguez a assuré que la politique de la FFS "a porté ses fruits". "Nous sommes présents en freestyle, en snowboard, dans les Alpes, en biathlon et en ski de fond, et nous gagnons d'ailleurs des médailles dans toutes ces disciplines", a-t-il ajouté. Interrogé sur la nécessité de mieux cibler les moyens mis en œuvre, le DTN du ski français a assuré qu'il ne voyait pas "comment on pourrait se passer de certaines disciplines". "Nous n'avons aucune raison de changer cette stratégie, sinon des choix trop ciblés nous priveraient de médailles potentielles", a ajouté Fabien Saguez.

Onesta : "Nous voulons nous concentrer sur Milan et Cortina".

De son côté, Claude Onesta a déjà le regard tourné vers Milan et Cortina d'Ampezzo, qui accueilleront les Jeux d'hiver en 2026. Nous voulons analyser ce qui a permis d'obtenir ces résultats exceptionnels afin de les pérenniser", a déclaré l'ancien entraîneur de l'équipe de France de handball. On a recueilli beaucoup d'informations sur les éléments qui ont conduit à ces bons résultats et à ces déceptions, a-t-il ajouté. Nous souhaitons nous projeter sur Milan et Cortina en identifiant les zones de progrès et les détails qui ont pu faire échouer certains athlètes". Pour y parvenir, la possibilité de faire venir des talents de l'étranger pour encadrer les athlètes tricolores n'est pas exclue, comme l'ont fait récemment le volley-ball ou la natation. "Nous avons voulu laisser la place à Pékin. Désormais, nous allons ouvrir les discussions", concède Claude Onesta. Si dans certains endroits, la culture de la performance est trop faible, il ne faut pas hésiter à faire venir ceux qui savent". Pour Nathalie Péchalat, présidente de la Fédération française des sports de glace (FFSG), "il est temps pour la France de faire ce travail et de se positionner sur les disciplines phares", quitte à délaisser les disciplines moins porteuses de médailles, comme l'ont fait d'autres pays comme l'Allemagne ou les Pays-Bas.