Haouas, les raisons d'une absence

Haouas, les raisons d'une absence

Mohamed Haouas n'a pas été invité par Fabien Galthié à préparer le premier match du tournoi contre l'Italie au Stade de France. Une absence qui fait suite à un procès pour des faits de cambriolage remontant à 2014.

L'équipe de France se prépare pour son entrée dans le Tournoi des Six Nations, dimanche prochain au Stade de France, contre l'Italie. Pour cela, Fabien Galthié a complété son effectif en convoquant quatorze joueurs, parmi lesquels Mohamed Haouas ne figure pas, bien qu'il ait été convoqué pour le début de la préparation le 23 janvier à Aubagne. Il a ensuite été mis à la disposition de son club de Montpellier, pour lequel il avait joué samedi lors de la victoire 29-23 sur le terrain du Stade Rochelais. Si son absence est quelque peu déroutante, elle était prévue depuis plusieurs semaines. L'international aux 12 sélections a rendez-vous avec la justice vendredi, deux jours avant le match contre l'Italie. Il est convoqué par le tribunal de Montpellier dans le cadre d'une affaire de cambriolage d'un bureau de tabac remontant à 2014. Haouas avait alors 19 ans et sa carrière professionnelle n'avait pas encore commencé.

L'audience a été reportée plusieurs fois.

Un épisode tumultueux que le président du MHR, Mohed Altrad, avait alors raconté à Midi Olympique. "Momo venait d'un quartier difficile, Le Petit Bard, où le taux de chômage est de 80% ! Nous sommes allés (après le crime) à la prison pour négocier sa libération avec le directeur de la prison et la police. Momo a déménagé au centre de formation et devait pointer chaque semaine au poste de police. Mais il ne voulait pas pointer ! Une fois de plus, nous sommes retournés à la police pour nous excuser, puis tout s'est calmé". L'affaire traîne depuis plusieurs mois, le procès ayant été reporté à plusieurs reprises. Initialement prévu pour le 29 janvier 2021, il a été repoussé au 28 mai, au 24 septembre et finalement au 7 janvier. Le joueur le regrette et souhaite que le dossier soit clos au plus vite, comme l'a affirmé son avocat, Maitre Gallix, à L'Équipe ces derniers mois.