Bleus : Pinturault ne sera pas porte-drapeau

Bleus : Pinturault ne sera pas porte-drapeau

Alexis Pinturault, la figure de proue de l'équipe de France à Pékin, ne portera pas la bannière de l'équipe lors de la cérémonie d'ouverture. Son programme sportif l'empêche de se présenter, alors qu'il faisait partie des favoris naturels.


À la recherche des prochains porte-drapeaux français pour la cérémonie d'ouverture des Jeux de Pékin - un homme et une femme, comme à Tokyo - Alexis Pinturault et Tessa Worley ont été les deux représentants du ski alpin désignés par le public. Mais ce ne sera certainement pas pour le dernier vainqueur de la Coupe du monde qui, contraint par son calendrier olympique, vient de refuser cette possibilité. J'aurais aimé, j'en ai beaucoup discuté, mais il y a un gros problème : on ne peut pas raccourcir la distance entre le village olympique et le village de la cérémonie d'ouverture", a expliqué "Pintu" au journal "Dauphiné libéré". Tout ce voyage et ce protocole, ce n'est pas tout à fait sept heures. Ce sera entre deux entraînements de descente, je ne voulais pas que cela me porte préjudice".
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Même s'il ne participera pas à la descente proprement dite, Pinturault participera à l'entraînement qui aura lieu du 3 au 5 février (cérémonie le vendredi 4). février) pour se préparer au combiné (descente et slalom, le 10 février), qui sera l'une de ses quatre épreuves avec le super-G (8 février), le slalom géant (13 février) et le slalom (16 février) - auxquelles il faudra peut-être ajouter le slalom mixte parallèle par équipes (19 février). Perrine Laffont ou les biathlètes avaient déjà déclaré forfait pour les mêmes raisons de chevauchement de dates, mais Worley reste en lice, tout comme Kevin Rolland (ski half-pipe), Maurice Manificat (ski de fond) ou les danseurs sur glace Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron. La décision doit être prise vendredi et devrait être annoncée en début de semaine prochaine.