Le championnat du monde de volley-ball en Russie reste, Ngapeth rit jaune

Le championnat du monde de volley-ball en Russie reste, Ngapeth rit jaune

Malgré le conflit militaire qui a éclaté en Ukraine, la FIVB a décidé d'organiser les championnats du monde en Russie en août. Earvin Ngapeth a déjà annoncé qu'il n'y participerait pas.

L'exemple de la FIS, qui a maintenu les compétitions de skicross avant de faire marche arrière, aurait pu faire réfléchir la FIVB. Mais non, la fédération internationale de volley-ball a décidé de ne pas toucher à son championnat du monde en Russie, qui doit avoir lieu à la fin de l'été (du 26 août au 11 septembre), pour le moment.

"La FIVB travaille en étroite collaboration avec la Fédération russe de volley-ball et le comité d'organisation Volley-ball 2022 pour préparer différents événements de volley-ball et de beach-volley dans le pays, qui se déroulent comme prévu. Alors que la FIVB estime que le sport doit toujours rester séparé de la politique, nous surveillons de près la situation afin de garantir la sécurité et le bien-être de tous les participants à nos événements, ce qui est notre priorité absolue", a déclaré la FIVB à Reuters, sans mentionner la possibilité de sanctions contre la fédération russe.

Earvin Ngapeth, ancien joueur du Zenit Kazan et surtout star de l'équipe française championne olympique, a ri jaune en apprenant la nouvelle. "Sans moi merci", a réagi le joueur de Modène à l'évocation de la poursuite de la Coupe du monde en Russie.

Avant la Coupe du monde en Russie, il y a aussi la Coupe d'Europe qui pourrait être influencée. Mercredi prochain, le Zenit Kazan doit justement recevoir le club italien de Monza en demi-finale retour de la Coupe CEV. En finale, le club russe pourrait rencontrer Tours. Le TVB a toutefois clairement fait savoir qu'il ne se rendrait pas en Russie pour disputer une éventuelle finale. "Nous ne pouvons pas avoir d'autre position que celle-ci", a assuré le président du TVB Bruno Poilpré au journal La Nouvelle-République. Il ne s'agit pas de faire de la politique, nous ne pouvons pas cautionner la guerre. Ce n'est pas dans nos mœurs".

Tours Volley-Ball compte par ailleurs dans ses rangs un joueur ukrainien, Dmytro Teryomenko. "Le club est de tout cœur avec lui et fera tout pour l'aider. Nous sommes prêts à envisager toutes les hypothèses car sa famille est potentiellement en danger", assure l'actuel leader de la Ligue A.