Cornet : "Je vais prendre match par match".

Cornet : "Je vais prendre match par match".

Alizé Cornet (32 ans), qui a atteint deux fois les huitièmes de finale du tournoi parisien, aborde les Internationaux de France de cette année en tant que meilleure joueuse française. Mais pas en tant que tête de série. Pour la Niçoise, cela ne change rien, comme en témoigne sa magnifique performance à Melbourne en janvier dernier.

Alizé Cornet a changé de statut, mais ses ambitions restent inchangées. Comme chaque année, lorsque les Internationaux de France débuteront (pour la 18e fois de sa carrière), la Niçoise tentera d'aller le plus loin possible dans ce tournoi qu'elle aime tant et où elle a atteint les huitièmes de finale à deux reprises, en 2015 et 2017. Jusqu'à présent, elle n'a jamais réussi à faire mieux. Pour la joueuse de 32 ans, qui pourrait bientôt prendre sa retraite et donc participer pour la dernière fois au tournoi parisien, il y aura toutefois une petite nouveauté en 2022 : Cornet entrera dans le tournoi en tant que numéro 1 français. Pour la première fois au 21e siècle (depuis 1980), les Tricolores ne seront pas têtes de série dans les deux tableaux. Elle se souvient avoir disputé son premier quart de finale dans un tournoi du Grand Chelem en janvier à l'Open d'Australie (défaite en deux sets contre l'Américaine Danielle Collins) sans être tête de série.

"Il y a toujours des statistiques négatives pour les Français".

"Cela ne changera rien au final. J'ai atteint mon premier quart de finale en Australie alors que je n'étais pas tête de série. Cela ne m'inquiète pas plus que ça pour le tennis français. On trouve toujours des statistiques négatives pour les joueurs français, donc celle-ci ou une autre, ce sera toujours la même chose (rires). Si Gaël (Monfils) n'avait pas été blessé, il aurait été tête de série. Dans mon cas, il ne s'agissait pas de grand-chose, j'ai fait un peu n'importe quoi à Rome et à Madrid (sic), mais j'aurais très bien pu être tête de série", a analysé la meilleure joueuse française du moment mercredi soir sur Infosport+, où elle n'a pas caché que ce qui l'intéressait avant tout était de se refaire une santé, Elle sait, qu'elle n'a pas été capable de confirmer son superbe parcours à Melbourne (elle n'a ensuite pas dépassé le troisième tour à Charleston début avril) et qu'elle a été éliminée au premier tour à Madrid (Gracheva) et à Rome (Halep), après avoir déjà été éliminée à Lyon, Indian Wells et Miami avant son huitième de finale à Charleston.

"Moins je me projette, mieux je joue".

Je me sens un peu mieux", a déclaré Cornet, qui a préféré faire l'impasse sur Rabat et Strasbourg. J'ai pris une bonne semaine pour m'entraîner et passer du temps sur la terre battue. La semaine dernière, j'étais à l'Open de France, j'ai donc vraiment pu m'habituer aux conditions. Après l'Open d'Australie, mon perfectionnisme est remonté en flèche et maintenant je veux à nouveau chercher à m'amuser". Sans se fixer d'objectif, puisque c'est la recette avec laquelle il s'en sort le mieux. "Mieux que les huitièmes de finale ? Je ne sais pas si je peux faire mieux. Pour l'instant, je veux vraiment y aller match par match, car je n'ai pas beaucoup gagné sur terre battue ces derniers temps, alors chaque victoire sera un miracle (rires). Non, nous n'en sommes pas encore là, mais je me réjouirai de chaque victoire que je pourrai remporter sur la terre battue de la Porte d'Auteuil (...) Nous verrons où l'aventure me mènera. Moins je me projette et mieux je joue, donc on va rester dans cette dynamique". En espérant que cela lui permettra de rééditer le coup de Melbourne.