Les chutes n'arrivent jamais au bon moment, mais celle dont Sofia Goggia a été victime dimanche à Cortina d'Ampezzo est arrivée au plus mauvais moment. Deux semaines avant le début des Jeux olympiques, la skieuse de 29 ans a lourdement chuté lors du super-G et le diagnostic établi après des examens dans une clinique de Milan n'était pas très rassurant. "Sofia Goggia souffre d'une entorse du genou gauche, avec une lésion partielle du ligament croisé, qui a déjà été opéré en 2013, et une petite fracture du péroné. Elle commencera son traitement dans le but de prendre le départ de la descente féminine prévue pour le mardi 15 février à Pékin 2022", a indiqué sa fédération dans un communiqué.
Goggia devrait être le porte-drapeau de l'Italie à Pékin.
Comme l'Italienne fait partie des favorites pour la médaille d'or des épreuves de vitesse aux Jeux olympiques de Pékin (elle est leader de la Coupe du monde de descente, troisième de la Coupe du monde de super-G et troisième au classement général avec six victoires cette saison), le compte à rebours est lancé pour savoir si elle pourra conserver sa place en Chine. En tout cas, elle y croit. "Je suis désolée, c'est un revers inopportun à un moment aussi important de la saison, mais dans les prochaines heures, je vais commencer la physiothérapie et essayer de défendre mon titre olympique dans la discipline que j'aime le plus". Il y a quatre ans, à Pyeongchang, Sofia Goggia avait remporté la médaille d'or en descente et s'était classée onzième en super-G et en slalom géant. Le destin semble s'acharner sur celle qui devait être le porte-drapeau de l'Italie aux Jeux olympiques. L'année dernière, elle avait manqué les championnats du monde à domicile (à Cortina d'Ampezzo) après s'être fracturé le plateau tibial une semaine avant le début de la compétition.