Après les éblouissants Jeux olympiques, l'Euro 2022 était plein de promesses. D'une part, des joueurs indestructibles comme le Français Nikola Karabatic (37 ans), le Suédois Andreas Palicka et l'Allemand Uwe Gensheimer (35 ans) ou le Danois Mikkel Hansen (34 ans) continuent de porter leurs équipes nationales respectives. Des joueurs comme l'Islandais Omar Ingi Magnusson (24 ans), qui a marqué dix buts lors de la victoire de son pays contre les Bleus, se sont également révélés au grand public. Enfin, des stars montantes comme le Norvégien Sander Sagosen (26 ans) et l'Espagnol Aleix Gomez (24 ans) ont contribué au bon départ de leurs équipes dans le tournoi, même si celles-ci ont connu plus de difficultés lors du tour principal.
Les cas de Covid redistribuent les cartes : une compétition faussée ?
Les performances d'Omar Magnusson, tout comme les récentes défaites de l'Allemagne et de l'Espagne, ont toutefois un dénominateur commun qui a tendance à voler la vedette aux joueurs : le coronavirus. Alors que l'Islande a perdu non seulement son meilleur joueur, Aron Palmarsson, mais aussi son meilleur buteur et son gardien titulaire, l'Allemagne a vu 12 des 25 joueurs de sa délégation contracter le virus. Après un bon départ avec trois victoires en trois matchs lors du premier tour, autant de défaites ont suivi, la faute à un effectif décimé. Si l'Allemagne est le meilleur symbole de la situation particulière dans laquelle se déroule le tournoi, toutes les nations sont touchées. Certaines voix remettent même en question la crédibilité du tournoi, comme celle du gardien français Vincent Gérard. La France, qui était relativement peu exposée au début du tournoi, voit les cas se multiplier. Un mauvais timing, puisque les Français doivent affronter le Danemark le mercredi 26 janvier. A noter que le match sera diffusé sur beIN SPORTS, mais qu'il est possible de comparer les VPN pour regarder le match en streaming.
Au total, plus de 100 joueurs ont été contrôlés positifs depuis le 1er janvier. Des chiffres qui donnent le vertige et qui ont un impact direct sur la compétitivité des équipes. Depuis le début de la compétition, de nombreux reproches ont été adressés aux hôtes hongrois : Non-respect des enseignements, absence de gestes barrières, etc. Tous ces facteurs ont accéléré la propagation du virus et menacent le bon déroulement de la compétition.
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