"Je ne réalise pas"

"Je ne réalise pas"

Deux ans après avoir perdu le Giro le dernier jour, Jai Hindley a déclaré que cet échec avait été comme une source de motivation lorsqu'il a voulu terminer victorieusement le tour de trois semaines dimanche à Vérone.

Jai Hindley n'en revient toujours pas. Après une étape sur le Passo Fedaia qui a chamboulé le classement général, le coureur australien n'a pas craqué dans les rues de Vérone lors du dernier contre-la-montre du Giro 2022. Dans la même situation lors de l'édition 2022, le coureur de l'équipe Bora-Hansgrohe a dû s'avouer vaincu par Tao Geogheghan Hart. La douleur était toujours présente avant qu'il n'entame les 17 derniers kilomètres de cette course de trois semaines. J'étais hyper nerveux, j'étais dans la même situation qu'il y a deux ans", s'est souvenu Jai Hindley dans un entretien avec le quotidien L'Equipe. Je n'aurais pas pu supporter de ne pas soulever le trophée cette fois-ci. Mais j'étais confiant". Sur un parcours composé principalement de la montée et de la descente de Torricella Maassimiliana, l'Australien avait un plan en tête. "L'objectif était de tout donner dans la première moitié du chrono jusqu'au sommet de la bosse", a-t-il révélé.

Hindley : "Je suis de nouveau en maillot rose".

Lorsque Jai Hindley a vu qu'il ne perdait pas ou peu de temps sur Richard Carapaz, dont les qualités en contre-la-montre sont très différentes des siennes, il a admis avoir ressenti une sorte de soulagement à mi-parcours. "Quand on m'a annoncé mon temps au sommet, j'ai su que je pouvais aborder la descente un peu plus sereinement", a-t-il ajouté. En portant le maillot rose sur ses épaules dans les arènes de Vérone, le natif de Perth a pu définitivement laisser derrière lui ce qui s'était passé en 2020. Il m'a fallu beaucoup de temps pour digérer cette défaite", a-t-il assuré. Être si proche d'une victoire sur un Grand Tour et tout perdre le dernier jour, c'était brutal. Cela m'avait vraiment fait mal. C'est finalement devenu une source de motivation". Jai Hindley, le premier Australien à remporter le Giro, a fait part de son incrédulité. Je suis de nouveau en maillot rose, mais cette fois pour de bon", a-t-il déclaré avec malice. Je n'y comprends rien". Alors qu'il pourrait prendre le départ de la Vuelta, l'Australien a une idée derrière la tête pour le reste de la saison. Je rêve de participer aux championnats du monde en septembre", a-t-il conclu. Ce n'est pas tous les jours que tu as l'occasion de faire une telle course chez toi".