Kilde : "Je suis prêt"

Kilde : "Je suis prêt"

Aleksander Aamodt Kilde, qui est en tête du classement de la descente avec 23 points d'avance sur Beat Feuz avant la finale de cette semaine en France, a été battu par le Suisse Marco Odermatt dans la lutte pour le gros globe, mais il s'est déjà assuré le petit globe en super-G. Il n'est pas le seul à se battre pour le gros globe. Il devra se méfier de son compatriote, toujours en route pour décrocher le petit globe dans la spécialité, comme il l'a fait ces quatre dernières années.

Pour le grand globe, l'affaire est réglée depuis le week-end dernier. "Non (rires) ! Il n'y a pas de ça ! Et je le savais déjà avant. Je savais que Marco Odermatt serait fort à Kranjska Gora (2e et 3e en slalom géant, ndlr), et qu'après, ce serait presque impossible. Mais c'est mérité pour Marco", a admis Aleksander Aamodt Kilde (29 ans) dans le journal Le Dauphiné mardi, avant la descente des finales de la Coupe du monde à Méribel, dernier rendez-vous de la saison pour les spécialistes de la vitesse. L'enjeu est le petit globe de cristal qui, contrairement au grand, n'a pas encore été attribué. Kilde espère le décrocher, car il a 23 points d'avance sur son rival numéro 1 Beat Feuz avant la dernière descente. Mais cette avance pourrait ne pas suffire au Norvégien, car le Suisse, même deuxième au classement, est le grand favori puisqu'il n'a plus perdu de petit globe de descente depuis 2018.

Kilde : "Si on m'avait dit ça, j'aurais ri".

Pour l'instant, il en resterait là, mais Kilde, déjà certain d'ajouter le petit globe à son palmarès en super-G, avoue se méfier du quadruple et actuel détenteur du trophée. "Ce sera un défi. Je sais que je peux bien skier sur cette piste, mais je sais aussi que Beat a gagné le globe de descente ces quatre dernières années. Ce sera un beau défi, mais je suis prêt à le relever". Si le double médaillé de Pékin (bronze en super-G, argent en combiné) atteint son objectif, cela ressemblerait à un miracle pour celui qui a dû être opéré du genou en janvier 2021. Le petit ami de Mikaela Shiffrin n'en revient pas. "C'est incroyable ! C'est même presque fou. J'ai gagné des courses, j'ai onze podiums, deux médailles aux Jeux olympiques - si on m'avait dit ça en début de saison, j'aurais ri ! Pour être honnête, c'était incroyable, j'ai aimé ça et c'est une bonne motivation pour le reste de ma carrière".