Les successeurs d'Ivan Dodig et de Filip Polasek, qui ont remporté le double terrain lors de la dernière édition, seront des joueurs australiens. C'est d'ores et déjà une certitude. Samedi, la finale du double messieurs opposera deux équipes australiennes. Après que Mathew Ebden et Max Purcell se soient d'abord imposés face à Ram et Salisbury (victoire 6-3, 7-6 pour les Aussies), Thanasi Kokkinakis et Nick Kyrgios, également présents dans le dernier carré, ont comblé la brèche ouverte par leurs deux compatriotes en s'imposant également en deux sets (7-6, 6-4) face aux Espagnols Granollers et Zeballos. Pour la première fois depuis 1997 et le succès des légendaires Todd Woodbridge et Mark Woodforde (contre Lareau et O'Brien), l'Australie est donc assurée de renouer avec le succès à Melbourne dans une spécialité qui a longtemps été la sienne. Purcell et Luke Saville, les derniers finalistes australiens, étaient certes déjà sur la touche en 2020 face à Ram et Salisbury, mais ils s'étaient inclinés 6-4 et 6-2 face à ces deux joueurs contre lesquels Purcell, désormais associé à Ebden, a pris sa revanche jeudi. Woodbridge et Patrick Rafter avaient certes déjà remporté le trophée (en 2001 et 1999), mais sans autre joueur australien (Woodbridge jouait avec le Suédois Jonas Björkman, comme Rafter deux ans auparavant).
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Quand Kyrgios vit chaque match comme son dernier.
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Ils ont remporté le match 7-6(4) 6-4 contre les seeds n°3 Granollers/Zeballos et affronteront leurs homologues Aussies Matt Ebden/Max Purcell pour le titre.#AusOpen - #AO2022
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La dernière finale de double 100% australienne remonte à 1980. A l'époque, Mark Edmondson et Kim Warwick avaient remporté la finale entre joueurs locaux contre une autre paire australienne, Peter McNamara et Paul McNamee. Quarante-deux ans plus tard, les spectateurs du Melbourne Park auront donc le plaisir de voir quatre de leurs représentants se disputer le trophée sous leurs yeux samedi en finale. Une finale de rêve pour les spectateurs australiens, d'autant que les bouillants Kyrgios et Kokkinakis, qui n'ont cessé de faire parler d'eux depuis le début de la quinzaine, mais qui n'en sont pas moins ivres de bonheur après leur victoire de jeudi, ne devraient pas hésiter à régaler à nouveau le public. "La semaine a été folle, j'ai l'impression qu'à chaque fois que je rentre sur le court, c'est comme si c'était mon dernier jour. Nous ne nous attendions certainement pas à gagner autant de matches, alors espérons que nous continuerons à sortir le lapin de notre chapeau", a déclaré "Crazy Nick" après que lui et son ami ont obtenu leur billet pour la première finale du Grand Chelem jeudi. Le parc de Melbourne n'aurait pas pu rêver mieux.