Une première étape pour les puncheurs ?

Une première étape pour les puncheurs ?

Pour l'ouverture du 105ème Giro, le peloton empruntera les routes hongroises entre Budapest et Visegrad, avec une montée finale qui pourrait ouvrir la porte aux puncheurs.

Le Giro débutera en 2022 avec quelque chose de nouveau. Initialement prévu pour 2020, le départ de la "Corsa Rosa" en Hongrie a dû attendre deux années supplémentaires en raison de la pandémie. Pour commencer, une étape de 195 kilomètres attend les coureurs entre Budapest et Visegrad, une localité située à un jet de pierre de la capitale hongroise. Cette grande boucle est le terrain de jeu idéal pour débuter les trois semaines de compétition. Sur les 190 premiers kilomètres, il n'y a pas la moindre difficulté et la route est essentiellement plate. Une première étape dont le scénario pourrait finalement être assez ordinaire, avec une échappée qui prend la tête et les équipes des prétendants au maillot rose qui gèrent au mieux l'écart. Des échappées qui, si elles parviennent à suivre, auront un enjeu important sur le parcours.

Un final idéal pour van der Poel ?

Effectivement, deux sprints intermédiaires sont au programme de cette première étape du Giro 2022. Au kilomètre 75,3, lors de la traversée de Szekesfehervar, la ville d'où devait partir la troisième étape en 2020 avant que la crise sanitaire ne change la donne, les premiers points pour le maillot cycliste seront attribués. La même chose se produira au kilomètre 167,5 à Esztergom. À partir de là, tous les regards seront tournés vers le final. En effet, la majeure partie des 900 mètres de dénivelé positif du parcours se concentrera sur les six derniers kilomètres. Le final de cette première étape est une montée avec une inclinaison moyenne de 5,1 % sur les 4000 derniers mètres du parcours. La pente maximale est de 8 % sur une courte section après le panneau indiquant les quatre derniers kilomètres. Un terrain idéal pour un puncheur comme Mathieu van der Poel qui, après avoir remporté le maillot jaune au Tour de France l'année dernière, souhaite déjà porter le maillot rose au Giro. Mais il ne faut pas non plus oublier un certain Attila Valter qui, après avoir remporté le Tour d'Italie l'année dernière, aimerait bien terminer devant ses compatriotes.