L'Union internationale de patinage (ISU) n'a pas l'intention de réintégrer la Russie et la Biélorussie de sitôt. En réaction à l'invasion de l'Ukraine, celle-ci a réagi très rapidement en interdisant aux représentants des deux pays de participer aux derniers championnats du monde, qui se sont déroulés à Montpellier. Cela a eu pour conséquence que Kamila Valieva et l'ensemble de la délégation russe n'ont pas pu défendre leurs chances. Une sanction que le Conseil de l'ISU, qui s'est réuni dimanche par vidéoconférence, a souhaité confirmer et appliquer jusqu'à nouvel ordre. De plus, au vu de la situation actuelle en Ukraine, l'ISU a décidé de modifier ses règles afin de pouvoir réagir de manière appropriée à des événements similaires. "Le Conseil de l'ISU peut décider de prendre des mesures de protection exceptionnelles afin de garantir le déroulement sûr, pacifique et en bonne et due forme des activités de l'ISU", peut-on lire dans un communiqué.
Les événements russes et biélorusses ne seront plus reconnus.
La première application de cette nouvelle règle, qui va au-delà du maintien de l'exclusion des patineurs représentant la Russie et la Biélorussie, concerne les compétitions inscrites au calendrier international et prévues dans ces deux pays. Jusqu'à nouvel ordre, aucune compétition internationale ne sera organisée en Russie et en Biélorussie", a annoncé l'ISU dans son communiqué de presse. Par conséquent, la Rostelecom Cup 2022 de patinage artistique ne sera pas inscrite au calendrier ISU Grand Prix pour la saison 2022-2023". Afin de ne pas laisser de place vide dans le calendrier, l'ISU a immédiatement demandé aux fédérations membres qui souhaitent organiser un tel événement de déposer leur candidature avant le 6 mai. A cela s'ajoute une aide financière de 200.000 francs suisses (195.000 euros) pour aider les fédérations nationales qui ont accueilli des patineurs ukrainiens depuis le début du conflit.