La FFS a un nouveau président

La FFS a un nouveau président

Samedi, Fabien Saguez, DTN de longue date, a été élu à une large majorité président de la Fédération française de ski alpin.

La Fédération française de ski a un nouveau président. Samedi, Fabien Saguez a été élu nouveau président de la FFS, succédant à Anne-Chantal Pigelet-Grévy. Son mandat total est de quatre ans et il a été élu à une large majorité lors du congrès de la fédération nationale à Dijon. Au total, Saguez a obtenu 613 voix sur 647 possibles. Il a également reçu 16 voix contre, tandis que 18 autres voix se sont abstenues. Fabien Saguez, 52 ans, va désormais occuper un nouveau poste, puisqu'il était jusqu'à il y a quelques semaines, avant de démissionner définitivement de son poste, directeur technique national du ski alpin depuis 2006. Fabien Saguez et son prédécesseur Anne-Chantal Pigelet-Grévy ne s'entendaient pas. Depuis la nomination de Michel Vion au poste de secrétaire général de la Fédération internationale de ski alpin (FIS) il y a un peu moins d'un an, elle assurait l'intérim.

"Nous allons devoir relever le défi".

Et si elle aurait visiblement aimé se présenter à l'élection de la présidente de la FFS samedi, elle n'a pas pu le faire car elle n'a pas été élue au comité directeur du Mont-Blanc en avril dernier. Fabien Saguez a réagi à la nouvelle de son élection en ces termes : "Ensemble, nous allons devoir relever les défis des grandes mutations du sport dans les quatre prochaines années, du développement de nos clubs de loisirs à la pratique de haut niveau, tout en prenant en compte les enjeux environnementaux et sociétaux nécessaires à notre développement. Nous devons continuer à assurer notre développement par l'organisation d'événements d'envergure mondiale, comme les championnats du monde de ski alpin à Courchevel-Méribel en février prochain et les différentes coupes du monde organisées sur notre territoire national. C'est notre capacité à être fédératrice auprès de nos territoires et de leurs acteurs économiques qui permettra à la France d'avoir le rayonnement qu'elle mérite dans les instances internationales".